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Avec ses 2 700 km de cours d’eau et ses 150 étangs, l’Indre, surnommé le « pays des mille étangs », offre une diversité exceptionnelle de paysages aquatiques. Ce territoire, façonné par l’eau, invite à l’exploration de ses trésors naturels et culturels, entre rivières, étangs et vallées verdoyantes.

Un peu de géographie

L’Indre, rivière paisible et pleine de charme, traverse les départements de l’Indre (36) et de l’Indre-et-Loire (37), après avoir pris sa source à 454 mètres d’altitude à Saint-Priest-la-Marche, dans le Cher (18).

Sur ses 280 km de parcours, elle serpente à travers des paysages variés et authentiques, avant de rejoindre la Loire à Avoine, près de Chinon. Un cadre idéal pour des balades à vélo au fil de l’eau, à la découverte d’une nature préservée et des richesses patrimoniales de la région.

Une rivière privée

L’Indre se distingue par une particularité unique : ses rives et la moitié de son lit appartiennent aux propriétaires des terrains riverains, tandis que seule l’eau relève du domaine public. Cette spécificité limite les possibilités de pêche aux secteurs autorisés et impose des restrictions aux amateurs de canoë, qui ne peuvent accoster librement où ils le souhaitent.

Une rivière jalonnée de moulins

Les rives de l’Indre sont parsemées de nombreux moulins, témoins d’un riche patrimoine historique et industriel. Autrefois utilisés pour moudre le grain, fouler le textile ou produire de l’énergie hydraulique, ces édifices, souvent construits entre le Moyen Âge et le XIXe siècle, reflètent l’ingéniosité des techniques d’antan.

On en dénombre près de 80 encore visibles aujourd’hui, chacun racontant une part de l’histoire économique et sociale de la vallée. Certains ont été restaurés et accueillent désormais des visiteurs, offrant un voyage dans le temps au fil de l’eau.

Une source d’inspiration pour les écrivains

La rivière Indre a inspiré de nombreux auteurs, les plus connus étant incontestablement George Sand et Honoré de Balzac. Ce dernier a été particulièrement prolixe sur la rivière, en particulier dans son roman Le Lys dans la Vallée.

« Figurez-vous trois moulins… posés parmi des îles gracieusement découpées, couronnées de quelques bouquets d’arbres au milieu d’une prairie d’eau.
Là se découvre une vallée qui commence à Montbazon, finit à la Loire, et semble bondir sous les châteaux posés sur ces doubles collines, une magnifique coupe d’émeraude au fond de laquelle l’Indre se roule avec des mouvements de serpents  »
Honoré de Balzac